- régalien
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• 1413; du lat. regalis « royal »♦ Hist. Droits régaliens, du roi. ⇒ 1. régale.régalien, enneadj. Qui est du ressort de l'état, du chef de l'état.⇒RÉGALIEN, -IENNE, adj.HIST. Qui concerne, qui appartient en propre au roi, au souverain. Dans un système démocratique, la douane, institution d'origine seigneuriale et régalienne, est donc chose odieuse et contradictoire (PROUDHON, Syst. contrad. écon., t. 2, 1846, p. 6).♦ Droit régalien. Droit (de paix ou de guerre, de faire la loi, de battre monnaie, etc.) qui appartient au roi, au souverain. Un péage dû aux comtes de Combourg par chaque tête de bétail, espèce de droit régalien (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 70).Prononc. et Orth.:[
], fém. [-
]. Ac. 1694, 1718: re-; dep. 1740: ré-. Étymol. et Hist. 1690 droits régaliens (FUR.). Dér. de régale3; suff. -ien. Fréq. abs. littér.:13. Bbg. TLF. Notes de lexicogr. crit. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1986, t. 24, n ° 1, p. 232.
régalien, ienne [ʀegaljɛ̃, jɛn] adj.❖1 Dr. anc. Qui est propre à la royauté, qui appartient au roi. ⇒ Royal. || Droits régaliens (battre monnaie, faire des lois, etc.). ⇒ 1. Régale. || Le droit de grâce conféré par la Constitution au président de la République est une survivance des droits régaliens, est un droit régalien. || Fief régalien, qui relevait du roi.2 Mod. Polit. || Pouvoir régalien, absolu, sans contrôle démocratique.0 Au cours des dernières années, l'État a fait bien souvent appel, et sous des formes diverses, parfois même assez régaliennes, à l'aide financière des sociétés de courses.P. Arnoult, les Courses de chevaux, p. 125.
Encyclopédie Universelle. 2012.